«J’ai pris le mot soustraire comme sujet de travail, parce qu’à un moment il m’a semblé que mon métier de designer me poussait à ajouter systématiquement, alors qu’en face la réalité m’appelait à enlever.» Cette réflexion, à la base du travail de Mathilde Pellé se résume dans un objet: la cuillère. Cette pièce, une cuillère ordinaire en bois amputée de 2/3 de sa matière, provient d’un projet expérimental mené à St Etienne, lors de la Biennale Internationale de Design en 2017. La designer a occupé, durant un mois, un appartement entourée de 65 objets usuels et éléments de mobilier. Quotidiennement, deux objets étaient enlevés et seul 1/3 du poids initial pouvait être gardé. Les objets, réduits de 2/3 de leur poids, gardaient leur fonction première ou servaient à en créer de nouveaux.
Au CID, en 2018, elle a réalise une nouvelle expérience, basée sur l’idée de pénurie, en reconstituant un appartement bourgeois à partir de meubles de récup’ dont elle a quotidiennement retiré 9 kg de matière. Elle soustrait, une nouvelle fois, l’ornement et le superflu, pour préserver l’essentiel de l’objet dans la fonction qu’il doit remplir.
On retrouve son séjour de 10 jours en accéléré : https://www.youtube.com/watch?v=FSGIuC5ECY0&feature=youtu.be
«J’ai pris le mot soustraire comme sujet de travail, parce qu’à un moment il m’a semblé que mon métier de designer me poussait à ajouter systématiquement, alors qu’en face la réalité m’appelait à enlever.» Cette réflexion, à la base du travail de Mathilde Pellé se résume dans un objet: la cuillère. Cette pièce, une cuillère ordinaire en bois amputée de 2/3 de sa matière, provient d’un projet expérimental mené à St Etienne, lors de la Biennale Internationale de Design en 2017. La designer a occupé, durant un mois, un appartement entourée de 65 objets usuels et éléments de mobilier. Quotidiennement, deux objets étaient enlevés et seul 1/3 du poids initial pouvait être gardé. Les objets, réduits de 2/3 de leur poids, gardaient leur fonction première ou servaient à en créer de nouveaux.
Au CID, en 2018, elle a réalise une nouvelle expérience, basée sur l’idée de pénurie, en reconstituant un appartement bourgeois à partir de meubles de récup’ dont elle a quotidiennement retiré 9 kg de matière. Elle soustrait, une nouvelle fois, l’ornement et le superflu, pour préserver l’essentiel de l’objet dans la fonction qu’il doit remplir.
On retrouve son séjour de 10 jours en accéléré : https://www.youtube.com/watch?v=FSGIuC5ECY0&feature=youtu.be